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Mike Golding : « Ça valait le coup »

J'ai l'impression que je suis sorti du système désormais, ce qui n'est pas une mauvaise chose parce que c'était musclé. J'ai eu plus de 40 noeuds à certains moments, j'étais sous A7 et 2 ris dans la grand voile, mais c'est toujours difficile de trouver la juste mesure quand on est dans un système de rafales. Elles représentent seulement 1% du temps donc impossible de choisir la combinaison de voile en fonction d'elles, sinon on est vraiment trop lent le reste du temps. Et la mer est très formée, on a besoin de toute la puissance du bateau. Si on n’a pas assez de vitesse, on est balloté par les vagues et on perd tout contrôle.

Je suis content d'avoir un peu refait mon retard sur Jean. Ca valait le coup.

J'attend de voir comment Bernard Stamm s'en sort. Il met beaucoup d'efforts à réparer, il doit penser qu'il a de bonnes chances d'y arriver. Il va certainement revenir avec une volonté de fer. Avec ce bateau, il sera toujours une menace, donc si nous pouvons attaquer la remontée de l'Atlantique devant lui, je n'en serais pas mécontent.

C'est intéressant de voir les discussions à propos d'une victoire en moins de 80 jours. C'est vraiment rapide, même pour nous l'allure semble rapide. Je regardais les fichiers et me disais que si je peux être au Cap Horn dans 10 jours, c'est vraiment rapide. Et il y a un risque très important de regroupement dans l'Atlantique. Si les leaders passent le Cap Horn avec un vent de face et que nous arrivons avec un vent d'Ouest, ça peut être intéressant. J'ai vraiment l'impression que je m'habitue tout juste à la vie dans le Sud et il semble que nous allons déjà en sortir bientôt, et faire route vers le Nord. Mais bon, cela dit, j'ai vraiment hâte d'être au Cap Horn.

Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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