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Des nouvelles de Bernard Stamm

Aux prises avec un système dépressionnaire depuis trois jours, Bernard doit toujours composer avec une mer hachée et une navigation au près qui sollicite autant le marin que le bateau. Dans cette remontée de l'Atlantique, les manœuvres sont nombreuses et fréquentes à bord.


Contacté par son équipe il y a deux jours, le skipper suisse se doutait déjà que la situation risquait de durer encore quelques jours :
« Je longe la partie la plus à l’ouest du centre de la dépression car l’angle y est meilleur. C’est un peu fou comme situation, parfois, à 100 mètres près il n’y a plus de vent. Mais si jamais la dépression se déplace, c’est chaud. Dans la partie nord de la dépression, c’est moins franc.
A quelques milles à l’est il y a beaucoup de vent de nord, mais l’angle est moins bon. Par contre, on récupère la mer formée par ce vent plus à l’est. La navigation au près devrait durer encore un bon 48 heures. En tout cas, là j’ai moins chaud aux fesses qu’hier, je suis plus assuré de m’extirper.
Tôt ce matin, j’ai réussi à dormir un peu. Mais ce n’est pas simple parce que en ce moment, si tu n'es pas sur les réglages, le bateau est arrêté. Surtout au près ; au portant il y a plus d’inertie. Sinon j’arrive à bien manger et là j’ai peut-être un créneau pour prendre une douche. La tête dans le bidon, ça va faire du bien. »


Cheminées Poujoulat longe actuellement les côtes brésiliennes et pointait ce dimanche matin (10h30TU) à 4429,73 milles des Sables d'Olonne, par 19°19 Sud / 37°11 Ouest.

Pour suivre l'avancée de Bernard, rendez-vous sur la cartographie du Team Poujoulat.

Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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